Cimetière de la Huy
Ce samedi, avec mon atelier photo, on est allé vers quelques prises de vue au cimetière de Huy.
J’aime encore bien (ou du moins, j’apprécie en journée, avec une belle lumière comme celle de ce week-end) ces lieux calmes où le respect se fait ressentir dès le franchissement de la grille de l’entrée. Ces lieux d’accueil pour ce qui se passe après la vie.
Et puis, c’est rempli de de touches de couleurs. De fleurs en plastique parce la mort, c’est long et que le plastique ça dure plus longtemps que les vrais fleurs. Et ce temps qui dure et qui laisse partout sa trace : dans l’usure des pierres, l’effacement des photographies mortuaires. Même les fleurs en plastique perdent leur couleur, palissent et semblent, elles aussi, vouloir s’effacer de notre vue… comme le souvenir de nos aïeuls s’efface de nos mémoires, sans jamais disparaître totalement.